Contrairement à ce que l’on peut croire, l’écologie est au centre de toutes les discussions à Dubaï. Entre les solutions Éco-friendly et les objectifs à tenir d’ici à 2050, la ville des Émirats arabes unis est en constante recherche de perfection. Aujourd’hui, découvrons ensemble quelques chiffres sur l’écologie à Dubaï.
Table des matières
- 44 745 933 m² d’espaces verts
- 33 millions de mètres cubes d’eau dédiés à l’arrosage
- 75 à 85 % d’eau recyclée dans les centres de lavage auto
- 0,120 ppm de monoxyde de carbone dans l’air
- 57 % de l’empreinte carbone incombent aux particuliers
- 8gHa par habitant au premier trimestre 2022
- Le pays le moins polluant d’ici 2050
- 600 millions de dirhams d’électricité épargnée
- 73 bornes de recharge pour les véhicules électriques
44 745 933 m² d’espaces verts
Lorsque l’on parle de Dubaï, on voit surtout une grande ville de béton. Toutefois, le lieu propose de nombreux espaces naturels. Au premier trimestre 2022, on comptabilise 44 000 745 933 m² d’espaces verts. Dans ces derniers, sont placés plus de 5 millions d’arbres dont 45 606 palmiers. Ce sont également 1,8 million de mètres carrés de fleurs de toutes espèces qui recouvrent les parcs de Dubaï. Enfin, on peut compter plus de 8 millions de mètres carrés recouverts de gazon.
Bien sûr, chaque trimestre, le compte total d’arbres et de fleurs augmente. En effet, la ville de Dubaï met l’accent sur la verdure. En multipliant le nombre d’arbres, la ville compte faire baisser le niveau de dioxyde de carbone. Cependant, pour alimenter toutes ces plantes dans le désert, il faut prévoir une grande quantité d’eau.
33 millions de mètres cubes d’eau dédiés à l’arrosage
Pour arroser ces millions de mètres carrés d’espaces verts, la commune dépense chaque trimestre 33 millions de mètres cubes d’eau. Dans le désert, les plantes ont besoin d’un plus grand apport en eau. Il est donc important d’utiliser toutes les ressources nécessaires afin de garder les espaces verts en pleine santé. En tout, cela coûte 29 176 dirhams à la ville. Bien sûr, une grande partie de cette eau est recyclée avant d’être utilisé pour arroser les différentes plantes.
Dans la ville, ce ne sont pas les seuls endroits qui profitent d’eau recyclée. En effet, Dubaï met l’accent sur l’utilisation responsable des ressources naturelles.
75 à 85 % d’eau recyclée dans les centres de lavage auto
Ainsi, on compte entre 75 et 85% d’eau recyclée dans les centres de lavage auto. Les habitants de Dubaï souhaitant laver leur voiture le font alors en gaspillant le moins d’eau potable possible. Bien sûr, à terme, la ville désire recycler 100 % de ses eaux usées. Pour arriver à cet objectif, ce sont des dizaines de centres de recyclage qui ont été installés à Dubaï. L’eau est alors traitée puis répartie dans l’ensemble des systèmes ayant besoin d’eau recyclée. Les centres de lavage auto sont donc respectueux de l’environnement à Dubaï.
Un autre élément naturel inquiète toujours les habitants de la ville des Émirats arabes unis. En effet, la population commence de concert à améliorer la qualité de l’air.
0,120 ppm de monoxyde de carbone dans l’air
La qualité de l’air à Dubaï sera bientôt parfaite. Toutefois, celle-ci s’améliore au fil des ans. Au premier trimestre 2022, on peut compter un minimum de 0,120 ppm de monoxyde de carbone dans l’air. Au pic le plus haut, on relève 1,390 ppm de taux de monoxyde. La ville fait néanmoins de grands efforts pour s’adapter et offrir à ses habitants un air sain. Comme nous avons vu précédemment, Dubaï met l’accent sur les espaces verts. En multipliant ces derniers, le taux de monoxyde de carbone diminue également. La ville a instauré des tours censés dépolluer l’air ambiant. En aspirant l’air et en le filtrant, ces tours sont capables de libérer un oxygène pur pour les habitants.
Pour arriver à ses objectifs en 2050, Dubaï va devoir lancer de grandes campagnes de sensibilisation. Aujourd’hui, ce sont les habitants qui affectent le plus l’écologie sur Dubaï.
57 % de l’empreinte carbone incombent aux particuliers
La grande majorité de l’empreinte carbone créée sur Dubaï est principalement causée par les habitants de la ville. Au total, 57 % de la pollution de la ville est causée par les différentes habitations. Si la climatisation est en partie le problème, c’est surtout l’installation d’éclairage intérieur qui consomme le plus sur Dubaï. En effet, 20 % de l’empreinte carbone provient de l’utilisation excessive, et parfois inutile, des différents systèmes d’éclairage des habitations. Pour contrer cela, le gouvernement commence à imposer des solutions basses consommation comme les ampoules LED.
Le reste de l’empreinte carbone se répartit entre l’utilisation des énergies par le gouvernement et celle des différentes entreprises. Les entreprises représentent 30 % de l’empreinte carbone de Dubaï. Les services du gouvernement n’ont qu’un impact de 13 % sur l’écologie locale. La plupart des études montrent également que l’impact carbone par habitant est extrêmement élevé.
8 gHa par habitant au premier trimestre 2022
Au début de l’année 2022, on relève un taux d’empreinte carbone de 8 gHa par habitant. Le gHa et la mesure choisie pour quantifier la biocapacité. On l’utilise aujourd’hui pour mesurer les différents taux d’empreinte carbone dans le monde. À Dubaï, ce taux est très supérieur à la moyenne. En effet, les scientifiques souhaitent que l’ensemble des pays se situe à 2,5 gHa par an et par habitant. À titre de comparaison, les États-Unis sont à 5,5 gHa par habitant. Le Koweït, quant à lui, présente un taux de 4,5 gHa par habitant. En France, l’empreinte écologique par habitant et par an représente 4,7 gHa.
Toutefois, Dubaï essaie constamment d’améliorer ses installations et sensibilise depuis de nombreuses années ces différents habitants. Le but étant d’atteindre l’objectif final prévu par la ville.
Le pays le moins polluant d’ici à 2050
À l’horizon 2050, Dubaï souhaite être le pays le moins polluant de la planète. Pour y arriver, de multiples campagnes de sensibilisation sont organisées depuis 2007. Ainsi, on note une réduction de la pollution de 7% en 2020. L’objectif est de réduire de 25 % des différentes émissions polluantes d’ici à 2030. Enfin, en 2050, la ville souhaite atteindre une baisse de pollution de 75 %.
Pour le moment, ces objectifs semblent réalisables. De plus, la ville a déjà réussi à économiser énormément d’électricité grâce à la sensibilisation des habitants.
600 millions de dirhams d’électricité épargnée
Depuis 2009, les habitants doivent faire attention à leur consommation électrique. Pour éviter de polluer la planète inutilement, il leur est demandé d’utiliser l’électricité avec parcimonie. Ainsi, c’est plus de 600 millions de dirhams d’électricité épargnée grâce à l’attention de la population. En utilisant moins la climatisation, en faisant attention à éteindre les lumières lorsqu’ils sortent d’une pièce et en adoptant des gestes sains, l’effort des habitants de Dubaï commence à payer.
Pour limiter leur empreinte écologique, certains habitants de Dubaï se sont tournés vers des voitures plus vertes. Il a donc fallu que la ville s’adapte en proposant des bornes de recharge électriques.
73 bornes de recharge pour les véhicules électriques
En 2022, ce sont au total 73 bornes de recharge de voitures électriques qui sont réparties dans toute la ville de Dubaï. L’objectif pour 2025 et d’atteindre un total de 100 bornes disponibles pour les propriétaires de voitures électriques. Si ces bornes de recharge sont prévues pour toutes les marques proposant des véhicules électriques ou hybrides, une grande partie d’entre elles sont dédiées exclusivement aux véhicules Tesla. En effet, les voitures d’Elon Musk sont très populaires à Dubaï. L’entreprise Tesla propose également des show-rooms ainsi que des concessions dans cette grande ville des Émirats arabes unis.
Si la ville proposera bientôt une solution totalement verte, elle se dirige progressivement vers des habitudes plus respectueuses de l’environnement. D’ici à 2050, les objectifs devraient être atteints et Dubaï sera alors l’une des villes les moins polluantes du monde.
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